De plus en plus d’études soulignent qu’un temps de repos en pleine journée augmente les performances cognitives et psychomotrices. A l’issue, on est plus dynamique et créatif… à condition que cette pause ne dure pas des heures. Les montres de
la nouvelle collection Hypnagogic de Klokers présentent des cadrans où la sieste ne dépasse jamais 20 minutes.
Et si s’astreindre à « faire une sieste » était LA bonne résolution de rentrée ? Au retour des congés d’été, d’aucuns ne pourront pas s’empêcher de penser que ce n’est pas très sérieux. Que c’est de la fainéantise, un refus manifeste de se remettre à l’ouvrage, une mauvaise habitude de vacances où il était bon de s’assoupir en début d’après-midi quand la chaleur rendait toute activité physique difficile. Peut-être, mais c’est surtout que la sieste a des vertus vitales, réparatrices, voire productives… Ces dernières années, plusieurs études (très sérieuses) ont établi un lien entre la sieste et l’augmentation des performances cognitives et psychomotrices. Les personnes qui la pratiquent, seraient ainsi plus dynamiques et créatives à l’issue. Leur état de santé général et, même, leur sommeil nocturne s’en trouveraient également améliorés.
Petits sommeils et grands dirigeants
Dans les pays proches de l’Équateur, la sieste relève des traditions populaires. En Chine, le droit au « xiu-xiu » (repos) est inscrit dans la Constitution. Ailleurs dans le monde, c’est souvent une habitude aussi vieille que secrète de grands dirigeants pour mener leurs affaires d’une main de fer pendant le reste de la journée. Ces dernières années, reconnaissons que la sieste s’est davantage immiscée dans notre quotidien à la faveur du confinement et du télétravail. Avant la pandémie, des études du National Safety Council rapportaient que quelque 70% des employés américains se déclaraient fatigués au travail. Un adulte en bonne santé a besoin de sept à neuf heures de sommeil, par nuit. Or, le NSF avait noté que 35% de la population ne fermaient jamais autant les yeux à la nuit tombée. Et, de façon plus générale, que les Américains dormaient 90 minutes de moins par nuit, comparés à leurs aïeux 60 ans auparavant.
Ces moindres temps de repos trouvent moult explications dans la société des loisirs, le monde du travail, les réseaux sociaux en ébullition continue à un endroit ou l’autre de la planète. Peu à peu, les outils informatiques ont également décloisonné nos agendas professionnels et privés. On garde toujours un œil sur sa messagerie du boulot en dehors des heures d’ouverture. Et vice versa. La pandémie n’a fait qu’accélérer ce phénomène et, paradoxalement, elle a aussi permis l’octroi de davantage de moments pour soi, tout en travaillant à domicile.
Un investissement sur la qualité du sommeil profond
Tous les spécialistes du sommeil soulignent qu’il n’est pas nécessaire de se reposer longtemps pour redoubler d’énergie au mitan de la journée. Le temps moyen d’une sieste est de 15 minutes. Selon les individus, elle peut durer entre 10 et 30 minutes. Au-delà d’une demi-heure, il y a un risque d’endormissement plus profond et, par conséquent, de réveil très difficile. Plusieurs études présentent la sieste comme un investissement sur le long terme car elle fait gagner un cycle de sommeil lors de la nuit suivante.
Certaines indiquent même que sa pratique régulière serait aussi efficace que des médicaments pour réduire la tension artérielle. En prime, la sieste comporte une délicieuse phase d’endormissement, ce passage de l’éveil au sommeil qui favorise des expériences sensorielles inhabituelles. C’est l’hypnagogie, un « état de conscience psychédélique » qui a été favorisé de tout temps par des créatifs en quête d’inspiration… A condition de ne pas sombrer dans un sommeil plus profond et tout oublier.
Au siècle dernier, l’inventeur américain Thomas Edison qui était grand amateur de sieste, prenait soin de toujours la faire, assis dans une chaise avec une boule en acier dans chaque main. Lorsqu’il commençait à trop s’endormir, ses mains lâchaient les boules qui chutaient et le réveillaient.
Remettons les pendules à l'heure pour un voyage au pays des songes
Plus discret, Klokers a imaginé une
nouvelle collection Hypnagogic avec deux premiers modèles. Lointain souvenir stylistique des tableaux d’informations des aéroports pour cette fois ci des voyages hallucinatoires, sur le disque des heures, s’inscrit des chiffres colorés a la base coupée. Dotés de repères sur le cadran qui limitent ces minutes de repos à 5, 10, 15 ou 20, au grand maximum, le disque des minutes offre la fonction hypnagogique par des petits repères symboliques afin de régler la longueur de sa sieste créative comme bon nous semble.
Texte : Frédéric Martin-Bernard
Copyright Klokers